Le végétal, c’est la vie. C’est avec ce slogan que Val’hor, l’interprofession hor­ticole,et le Gnis, l’interprofession des semences et plants, ont investi le petit écran à des heures de grande écoute et sur cinq chaînes entre le 18 mai et le 7 juin. Objectif du spot (toujours visible sur la chaîne YouTube de Val’hor), qui dure une vingtaine de secondes : mettre en valeur la passion et le savoir-faire des professionnels du végétal.

On y voit producteurs, distributeurs, conseil­lers, semenciers... se succéder pour faire passer un message : « Nous, professionnels du végétal, sommes là pour transmettre notre passion. » Mikaël Mercier, pré­sident de l’interprofession, a donné l’impulsion pour que ce spot soit tourné et diffusé car, « pendant le confinement, malgré les efforts de chacun, l’activité et le contact avec le grand public n’ont pas été au rendez-vous ».

Le spot visait donc à renouer avec les Français, avec un « appel de grande envergure sur des chaînes de télé nationales ». Ainsi, TF1, France 2, France 3, France 5 et BFM TV ont été retenues pour diffuser le spot.

L’Unep a soutenu les entreprises du paysage

De son côté, l’Unep a également voulu soutenir l’activité des entreprises du paysage qu’elle fédère. Elle l’a fait sur France Télévisions par deux canaux : le parrainage de l’émission « La Maison France 5 » jusqu’au 7 juin et une campagne classique de spots publicitaires de 30 secondes sur France 2, France 3 et France 5 du 5 au 18 juin.

Le fait de vouloir embellir ses extérieurs n’a peut-être jamais eu autant d’écho : on sait ainsi que depuis­ le déconfinement, les agences immobilières enregistrent de fortes demandes pour des biens avec jardin, balcon ou terrasse, en particulier à la périphérie des villes. Les personnes confinées et en télétravail ont pris conscience qu’il y avait, loin de l’urbanisation, un nouveau mode de vie à expérimenter, pour continuer à télétravailler dans un cadre plus vert !

Le spot de l’Unep mettait en scène une famille qui partageait des moments agréables en extérieur et profitait des bienfaits procurés par les espaces verts. « De quoi donner des idées d’amé­nagements pour son jar­din et renforcer la notoriété de notre marque­ ­! » précise l’Unep.

Reste à savoir quel sera l’impact de ces investissements lourds en communication, ce qui n’est jamais très simple à mesurer. On sait au moins que, depuis le déconfinement, le secteur du jardin dans sa globalité a plutôt bien rebondi. De là à affirmer que les spots télé en sont à l’origine, c’est une autre histoire !