Une soixantaine de professionnels, horticulteurs et pépiniéristes, concepteurs paysagistes, entrepreneurs du paysage, gestionnaires de villes, institutionnels mais aussi forestiers, botanistes et écologues, ont répondu présent à l’appel du pôle Paysage de la FNPHP pour échanger sur cette question on ne peut plus d’actualité : quelle palette végétale pour demain ?
Ils ont été accueillis dans les locaux de la SNHF à Paris par le président de l’institution, Dominique Douard, qui s’est dit particulièrement sensible à cette problématique. Car, la région dans laquelle il exerce son activité professionnelle depuis plus de 40 ans, le Roussillon, est particulièrement touchée par les dérèglements climatiques de ces dernières années.
Au sein du pôle Paysage, une bonne trentaine d’entreprises dont le marché principal est centré sur les collectivités territoriales, la réflexion sur le développement d’une palette végétale adaptée aux contraintes des prochaines décennies - nouvelles attentes des acteurs de l’aménagement urbain, changements climatiques, contraintes de sols - est devenue LE sujet de prédilection des discussions en interne.
Plus que des réponses précises, un enrichissement de la réflexion
Les organisateurs souhaitaient par cette journée ouvrir les échanges à un public plus large, notamment aux scientifiques et professionnels de la forêt et des espaces naturels. L’ambition n’était pas d’y trouver des réponses précises sur les palettes végétales ornementales à développer, mais plutôt de s’enrichir des travaux de recherche menés et d’analyser ce qui pourrait être transposable dans le domaine ornemental.
Quatre tables rondes ont permis de traiter successivement des critères à prendre en compte pour sélectionner les plantes urbaines de demain : la question de l’eau dans la ville ; le rôle des végétaux pour rendre la ville soutenable ; la façon de construire ces nouvelles palettes végétales et de concevoir les plantations.
Pour chaque thématique, un petit groupe de professionnels a échangé entre eux puis avec la salle, avec un pépiniériste grand témoin pour synthétiser les questions abordées (Leborgne, Charantaises, Chauviré, Rey).
Si les discussions ont finalement apporté plus de questions que de réponses, les participants se sont félicités de la richesse des échanges et de l’intérêt de croiser les regards pour apporter des solutions pertinentes.
Dans les prochains mois la rédaction du Lien horticole reviendra sur le contenu de ces discussions, notamment dans le cadre d’un dossier spécial consacré aux arbres urbains.
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