BiomassePropel élargit son territoire avec les broyeurs Arjes et les cribleurs Zemmler

À gauche un cribleur Zemmler, à droite un broyeur Arjes.
À gauche un cribleur Zemmler, à droite un broyeur Arjes. (©Propel)

Le recyclage des matières vertes a le vent en poupe. Il s'agit aujourd'hui d'une véritable industrie de la biomasse dédiée au réemploi de la matière et à la décarbonation. 

Propel, filiale TP du groupe Dubreuil(1), distribue en France les marques Mecalac, Takeuchi et Montabert. L'entreprise, dirigée par Xavier Larroque, élargit ses activités et son territoire. Elle proposait déjà les broyeurs du constructeur Arjes GmbH sur 16 départements et étend désormais son territoire avec l'ensemble de la Nouvelle-Aquitaine, la Basse-Normandie, une partie de l'Occitanie, les DOM-TOM et la Corse (voir la carte). En parallèle, elle a obtenu la carte des cribles rotatifs Zemmler en Nouvelle-Aquitaine et en Occitanie. Propel dispose d'un réseau de six agences et emploie 59 collaborateurs.

Les agences de Propel. (©Propel)

Trois broyeurs et des cribles à double tambour 

Avec Arjes, Propel offre les capacités de trois modèles de broyeurs, mobiles ou stationnaires (Compaktor 300, Ekomaxx 800 et Titan 950). Ces engins sont conçus pour broyer une grande variété de matériaux, allant des déchets plastique au béton ou à l'asphalte, en passant par les végétaux (résidus de taille, racines, troncs d'arbres). Les cribleurs Zemmler sont complémentaires. Dotés d'une technologie à double tambour, ils permettent simultanément de passer du bois, des gravats, de la biomasse et des déchets industriels. Ils reçoivent un tamis interchangeable, un tambour intérieur robuste et une brosse de nettoyage autonome. Ces machines augmentent la productivité du tri et du recyclage des matériaux pour faire face au développement des déchets issus des activités économiques du secteur du BTP, évalués par l'Ademe à 213 millions de tonnes par an. 

(1) Le groupe Dubreuil, présent sur sept métiers, emploie 6 700 personnes. Il a réalisé un chiffre d'affaires de 3,16 milliards d'euros en 2023, dont 10 % dans les matériels de BTP, 10 % dans ceux du secteur agricole et 7 % dans les énergies.

Journaliste dans la presse du machinisme "parcs et jardins et espaces verts" depuis 1990, je suis arrivé à la rédaction en chef de Matériel et Paysage en 2002. Au sein du groupe NGPA, nous avons rassemblé dans un pôle éditorial nos trois titres de la filière verte comprenant Le Lien Horticole, Matériel et Paysage, Moteurs & Réseaux. L'idée est d'avancer ensemble pour nos lecteurs depuis les domaines et les métiers de la production végétale (pépinières, horticulture), ceux de l'aménagement et de l'entretien des espaces verts et du paysage jusqu'aux spécialistes de la distribution des matériels et équipements.

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