À la question « Aimeriez-vous vivre dans une ville végétalisée ou renaturée, quitte à ce qu’elle soit moins pratique ? », 69 % des répondants disent oui, si l’on en croit un sondage publié récemment. Chez les 18-24 ans et les 25-34 ans, ce taux monte à 81 %.
Le quotidien Les Échos a interrogé un sociologue, Ronan Chastellier, qui explique que l'aspiration au vert « va au-delà de quelques plantes décoratives destinées au seul paysage. Il s'agit d'un besoin vital de respiration, comme si l'on devait maintenant toujours envisager la métaphore du “poumon” en politique de la ville. »
Une évolution trop lente
Sans vraie surprise – il est toujours facile de dire que les choses n’évoluent pas assez vite quand on n’est pas aux commandes et ce genre de chiffres a déjà été révélé dans des proportions proches par d’autres enquêtes –, 63 % des sondés estiment que la gestion urbaine se révèle trop apathique en regard des enjeux. « Le changement climatique met la pression sur l'aménagement des villes, quand l'on ressent parfois physiquement la thèse de la fin de la nature. Et les stratégies adaptatives de ces villes sont souvent jugées trop lentes ou tardives », souligne Ronan Chastellier.
Ce dernier point fait référence à la végétalisation, mais aussi à l’évolution des modes de transport…
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