Jardins, JardinOlivier Riols : la forêt urbaine comme inspiration

Cette année au salon Jardins, Jardin, la société Capsel Paysage dirigée par le paysagiste Oliviers Riols nous invitait à penser la place de l’arbre, en rappelant qu’il est indissociable de nos sociétés humaines à travers sa dimension culturelle, affective, sociale et symbolique. Avant d’entrer dans ce jardin aménagé en collaboration avec la société Euro-Vert, le visiteur doit passer par une curieuse bulle transparente, un igloo isolant en aluminium et polycarbonate confectionné par la société Astreea France.

« Cette bulle agit comme un sas, elle crée une transition qui nous transporte de l’agitation extérieure à l’écrin calme, apaisant et protecteur de ce petit jardin urbain à l’atmosphère forestière », décrypte le paysagiste Olivier Riols. La bulle surplombe un « mur » d’eau, une grande séparation faite de bassins et jets d’eau qui symbolisent la rivière et apportent une sonorité naturelle et agréable au lieu.

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Cette frontière symbolique une fois franchie mène donc le visiteur dans un univers forestier composé d’une place ovale dont la surface couverte d’un enrobé est bordée d’un chemin fait de pavés de basalte volcanique. Tout autour, l’arbre est roi avec une barrière de bouleaux bordés à leur pied de fougères plantées sur un sol de sous-bois. Au centre, trône un Nothofagus antartica (Hêtre austral) qui symbolise la force du végétal et sa capacité à pousser dans des climats difficiles.

Aux arbres fournis ici par les Pépinières du Plateaux de Versailles, s’ajoutent une table, des chaises et des bancs confectionnés en châtaigner par Botanic édition, permettant au visiteur de se poser sur la place centrale pour profiter du calme, de l’ombre et de la fraîcheur !

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Dernière création de l'entreprise, ce petit espace réalisé dans une allée du salon par Baptiste Garnier du bureau d’étude de Capsel Paysage reproduit un jardin des siècles passés avec une sculpture envahie de fleurs indigènes. Ces herbes qui colonisent souvent les friches sont considérées peut-être à tords aujourd’hui comme des « indésirables » : Vipérine commune, angélique sauvage, Brize intermédiaire... Cette douce silhouette féminine datant du 19eme siècle, figée dans une expression de bien-être, nous invite à réfléchir sur la capacité spontanée de la nature à redonner vie et à embellir un lieu abandonné sur lequel elle reprend ses droits.

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