Les radios France Inter ou Europe 1, les journaux tel Midi libre, pour ne citer qu’eux, et les réseaux sociaux, ont suivi le feuilleton : des graffitis ont proliféré au pied d’herbes folles et arbustes sauvages.

D’abord anonymes, les auteurs ont fini par être démasqués : Boris Presseq et Pierre-Olivier Cochard, botanistes au Muséum d’Histoire naturelle, à Toulouse. Partis d’une idée « marrante » et spontanée au concours d’un recensement de la biodiversité sauvage dans les quartiers de Toulouse, ils ont étiqueté à la craie sur les trottoirs les noms communs pour sensibiliser les citadins sur « le respect des plantes utiles qui poussent toutes seules, sans entretien ». Dire qu’avec les herbicides, on avait voulu les trucider...