Gain de temps, praticité, souplesse d’utilisation, aucune no­tion d’heure d’affluence où il faut jouer des coudes pour faire ses courses… Les avantages qui ont permis aux « drives » de se dévelop­per sont nombreux, à tel point que le fait de prendre sa voiture pour aller retirer son chariot rempli sur Internet est devenu banal pour nombre de consommateurs. Mais ce seraient surtout les périurbains et les ruraux qui utiliseraient ce service.

Un phénomène urbain

Les citadins n’ayant pas forcément de voiture ou cherchant souvent à en réduire l’usage, une nouvelle tendance se développe : le drive piéton.

On peut s’interroger sur la dénomination, le drive désignant normalement le fait de conduire. Mais il faut surtout se demander s’il sera adapté au commerce des produits horticoles, souvent assez lourds et encombrants. Des services de livraison utilisant des vé­hicules peu polluants pourraient présenter plus d’avantages.

À l’heure où nombre de jardineries urbaines s’ouvrent et au vu du succès des ventes éphémères, le drive piéton mérite toutefois d’être regardé avec attention.

Pascal Fayolle