Selon un communiqué de la FNMJ daté du 6 février, sur l’ensemble de l’année 2018, « les jardineries enregistrent une baisse globale du chiffre d’affaires de -1,5 %, venant annuler la progression de +1,6 % de l’année 2017 ». Un recul que la Fédération attribue « à un certain nombre de paramètres extérieurs venus impacter un secteur déjà très météo dépendant. En effet, les pluies du mois de mars ont entraîné une chute brutale des ventes (-23 %) qui n’a pas pu être rattrapée malgré un bon mois de mai (+12 %). Par ailleurs, la météo plutôt douce d’automne n’a pas permis une relance du marché en octobre (-2 %) ».

Les végétaux d’intérieur tirent leur épingle du jeu

Ces difficultés météorologiques « ont été accentuées en novembre avec le début de la crise des « Gilets jaunes », la chute du chiffre d’affaires était de -7,8 % », poursuit la FNMJ. Le mois de décembre a permis d’entrevoir une légère reprise du marché (+2,4 %), bien aidé par certains secteurs comme la pépinière (+7,3 %), mais désavantagé par un mauvais Noël (-3 %).

Mais ce sont finalement les deux autres univers sur lesquels travaillent les jardineries, la maison et l’animalerie, qui ont le plus souffert. « La Maison a vu sa croissance ralentir de -3,5 %. L’Animalerie, après six premiers mois sans aucune croissance, a vu une baisse de son chiffre d’affaires de -2,3 %. Ces mauvaises performances sont liées à la concurrence de plus en plus forte du e-commerce et l’expansion de certains réseaux spécialisés » explique la Fédération.

Cette dernière se réjouit toutefois « de la performance des végétaux d’intérieur (+6,8 %) sur l’année. Produit « tendance », il bénéficie d’un regain d’intérêt du consommateur depuis quelques années et n’est pas aussi sensible à la météo ».

P.F.