Elué nouvelle « Capitale française de la Biodiversité » pour cette année 2021, La Roche-sur-Yon est une ville dont les zones humides constituent un enjeu majeur. Située en tête de bassin versant, elle compte en effet 125 km de cours d’eau, 550 zones humides et, enfin, pas moins de 454 mares référencées dont 70 sur le domaine public.
Face aux pressions exercées par l’urbanisation et l’activité agricole qui fragilisent et rompent la continuité écologique de ces milieux naturels, la commune a engagé des nombreux travaux de restauration de ses trames bleues, beaucoup étant réalisés en régie. Elle a retiré par exemple des ouvrages sur la rivière Yon, permettant ainsi de rendre 6 km d’écoulement libre.
La physionomie changée de ce cours d’eau apporte déjà des bénéfices à la biodiversité, avec une diminution constatée de la pression des espèces exotiques envahissantes (flore et faune piscicole tels que poisson-chat et perche-soleil) et une meilleure qualité de l’eau.

Pierre Dubreuil, directeur général de l'Office Français de la biodiversité (OFB), Bérangère Abba, secrétaire d'Etat chargée de la Biodiversité, Luc Bouard, maire de la ville et sont adjointe Anne Aubin-Sicard. (©Luc Maréchaux).
Associée à de nombreux acteurs techniques et scientifiques (associations naturalistes, établissements d’enseignement supérieur et technique…), la ville a pu établir la modélisation de ses réseaux écologiques et s’offrir un outil opérationnel utile aux politiques publiques concernant la biodiversité, la gestion des milieux aquatique et la prévention du risque d’inondation, la ressource en eau ou bien encore l’urbanisme et l'aménagement du territoire.

Place désormais à l'édition 2022 qui est d'ores et déjà lancée et qui porte sur le thème « paysage & biodiversité ». La clôture des inscriptions au concours est fixée fin janvier pour une présentation des nouveaux lauréats au printemps prochain.