Pour sa quatrième journée d’échanges techniques, jeudi 5 novembre, le Centre de ressources génie écologique de l’Office français de la biodiversité s’est focalisé sur la désartificialisation.
Le génie pédologique aide à réhabiliter des sols dégradés grâce à la confection de technosols au moyen de déchets, capables d’assurer des services écosystémiques similaires à ceux des substrats naturels. « Trop souvent, les maîtres d’ouvrage recourent à de la terre végétale, alors que des déchets urbains pourraient être utilisés », constate Jean-Christophe Louvet, DG du groupe Luc Durand TP,partenaire du projet Siterre sur l’élaboration de sols fertiles à partir de déchets urbains.
Le projet BioTubes (Biotechnosols urbains en faveur de la biodiversité et des services écosystémiques) vise à développer et valider l’approche TalVeg de restauration écologique des sols urbains. Cet outil d’aide à la décision innovant est au départ destiné à la végétalisation des talus de voies de communication (synthèse disponible sur le site de l’Ademe).
Renaturer des espaces dégradés
« La première étape de la désartificialisation, c’est la désimperméabilisation », remarque Guillaume Lemoine, d’EPF Nord-Pas-de-Calais. Selon lui, certains sols industriels méritent de rester en place. Des actions sont menées, mais sans restauration des sols ni de leurs fonctions. « Certains sont naturellement contraints, pauvres, carencés… et souvent très riches en biodiversité ».
Il rappelle qu’il n’y a pas un modèle unique d’intervention, que les actions dépendent des objectifs fixés, des potentialités des sols, des contraintes agronomiques, des moyens techniques comme financiers mobilisables et du temps imparti.
Deux exemples de réalisation sur le terrain ont complété cette journée (sur www.lienhorticole.fr, rubrique « En direct »).
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