Le 27 janvier 2014, les horticulteurs ont profité de la grève des artisans et des commerçants sarthois pour manifester leur mécontentement face aux diverses hausses dont fait l'objet leur profession : TVA sur le végétal, bien sûr, mais également sur les engrais, sur le terreau, etc.
Être traités comme l'art et le cinéma
Leur intervention présente pour le secteur horticole une valeur symbolique forte puisqu'elle s'est déroulée sur les terres du ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, au Mans (72)...
« Les oeuvres d'art, le cinéma et la presse ont vu le retour à la baisse de leur taux de TVA. Pourquoi pas nous ? Ne sommes-nous pas de première nécessité ? La nature n'est-elle pas primordiale pour l'homme ? Mais voilà, avec toutes ces taxes qui se cumulent sur une profession atone, je crois que c'est l'inverse, que l'État nous considère... de dernière nécessité et que l'État cherche à nous faire disparaître. Alors Messieurs de Bercy, un peu d'imagination, rajoutez-nous une taxe et cela sera chose faite », a notamment déploré Patrick Plessis, horticulteur à Saint-Saturnin (72).
Pascal Fayolle
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