Face à la prolifération du nombre de produits se prévalant d'être « biostimulants » et de leurs allégations multiples, l'Unifa fédère ses membres qui en produisent ou les utilisent dans leur production. Elle demande aux autorités « la mise en place de mesures évaluatives rapides et efficaces et des contrôles plus fréquents ».

Allégations à contrôler

Constatant la confusion croissante chez les utilisateurs, Gilles Poidevin, délégué général de l'Unifa, déclare que « l'innocuité et l'efficacité agronomique doivent être démontrées ; l'Unifa demande au législateur d'adapter la réglementation à cette évolution du marché ».

L'Union annonce un chiffre d'affaires réalisé par ses 50 adhérents en 2014 de 3 milliards d'euros, en recul de 3 %, pour un effectif stable de 4 120 emplois directs. La campagne 2014-2015 marque une baisse de 1 % des tonnages livrés en engrais et amendements minéraux basiques.

Valérie Vidril