Le passeport phytosanitaire européen, obligatoire depuis le 14 décembre 2019, doit se conformer à des consignes précises. Doivent y être mentionnés le nom botanique, le code de traçabilité du végétal, le code du pays d’origine et le numéro d’enregistrement de l’expéditeur.
Pour un grand nombre d’horticulteurs, qui n’avaient jusqu’alors pas besoin de système d’impression d’étiquettes, cette nouvelle obligation est compliquée à mettre en place.
Pour répondre à ces nouveaux besoins, plusieurs sociétés se sont déjà lancées sur ce marché.
Certaines proposent par exemple des imprimantes capables d’imprimer des étiquettes en papier à apposer sur les pots. L’entreprise allemande Koenig & Bauer a quant à elle mis au point une machine qui imprime le passeport phytosanitaire européen directement sur les pots plastiques.

Outils en ligne

Güse GmbH, société allemande d’étiquetage des végétaux, propose pour sa part depuis avril 2020 un nouveau service « Passeport phytosanitaire UE en ligne». L’entreprise a développé un logiciel qui facilite la création d’étiquettes. Avec « Passeport phytosanitaire UE en ligne », Güse GmbH permet de créer facilement des passeports phytosanitaires, grâce à l’appui d’une base de données qui comprend, entre autres, 48 000 noms botaniques. Les étiquettes créées peuvent ensuite être imprimées via des imprimantes laser ou à transfert thermique. L’utilisateur doit donc avoir accès à Internet et une imprimante à étiquettes appropriée pour créer les PPE. Le logiciel est à disposition des utilisateurs en allemand, anglais, français, italien et néerlandais, pour environ 8 euros par mois.

La société propose aussi à la vente des étiquettes et imprimantes.

Léna Hespel

* Règlement d’exécution de la Commission n°2017/2313/UE du 13 décembre 2017, établissant les spécifications de forme du passeport phytosanitaire utilisé pour la circulation sur le territoire de l’Union et du passeport phytosanitaire utilisé pour l’introduction et la circulation dans une zone protégée. Voir notre foire aux questions