Cette épareuse développée par l'École d'ingénieurs de Lyon (Rhône) est équipée d'une génératrice animée par prise de force. La communication entre la génératrice et le moteur s'effectue par deux câbles de couleurs différentes. L'E-Kastor loge également un circuit chargé d'un mélange d'eau et de glycol biodégradable (au lieu d'huile) pour refroidir les composants électriques. Une plaque, située à l'arrière de la machine, étudie la température du variateur ; ce qui commande le refroidissement. L'E-kastor, conçue sur la base d'une débroussailleuse Kastor, garde une commande hydraulique des vérins gérant les mouvements du bras.

L'alimentation en huile de ces fonctions est réalisée par le circuit du tracteur. Cette épareuse est ainsi dépourvue de réservoir hydraulique.Le prochain objectif du constructeur est de parvenir à construire une machine 100 % électrique, plus respectueuse de l'environnement. Délivrant une puissance de 33 kW, elle peut déjà atteindre des seuils supérieurs à ceux de l'hydraulique tout en régulant sa demande d'énergie en fonction de l'effort fourni.
L'un des avantages majeurs de l'E-Kastor, explique Guillaume Daudré, directeur commercial, est l'allègement de son poids, lequel permet une réduction de sa consommation en carburant. Un autre point fort serait de pouvoir embarquer l'E-Kastor sur des tracteurs moins puissants que les 80 à 90 ch nécessaires pour une machine classique comparable.
Quatre prototypes seront à l'essai en juin, sachant que la machine sera exposée à Démoroute les 14 et 15 juin près de Toulouse. Rousseau confie vouloir démarrer la production de cette première série, passé cet événement.