Vu l'ampleur de la démarche, qui demande de nombreux efforts et surtout encore de la recherche et des expérimentations, un accord-cadre ne pourra qu'inciter les différents acteurs du marché à agir et les fédérer dans des démarches collectives.
Les organisations signataires s'engagent sur plusieurs points. Il s’agit notamment de :
- participer au Réseau National de Surveillance des Organismes Nuisibles
- soutenir les actions de recherche et d’expérimentations
- promouvoir l’acquisition ou le maintien de la connaissance individuelle
- accompagner l’agrément des applicateurs, des conseillers et des préconisateurs
- agir en amont dès la conception des espaces
- poursuivre les démarches de gestion différenciée
- organiser, formaliser et mettre en action des plans d’entretien phytosanitaire
- encourager les actions coordonnées de réduction d’usage
- permettre les choix des moyens de lutte
- faire en sorte que les pesticides soient bien utilisés
- assurer le suivi des pratiques
- recueillir et faire partager l’expérience
- communiquer entre les donneurs d’ordre et les applicateurs mais aussi vers le grand public.
Plusieurs vont aussi véhiculer leurs outils de communication sur le sujet. L’Unep va le faire avec son « Guide des bonnes pratiques » tandis que l’UPJ en a profité pour remettre à jour et retirer à 10 000 exemplaires son « Guide des bonnes pratiques en Espaces Publics » dont une version est téléchargeable gratuitement sur son site internet. Enfin, les acteurs signataires reconnaissent qu'il est tout aussi important de réfléchir dès la conception des espaces verts à des solutions pour minimiser les surfaces à désherber.
En matière de communication entre et vers les différents acteurs, plusieurs guides d’accompagnement sont annoncés.
L’accord-cadre est prévu pour entrer en vigueur dès son approbation définitive par les parties signataires pour une durée de cinq ans et pourra faire l’objet d’avenants discutés annuellement. Il est aussi précisé dans le document que les autres organisations professionnelles qui ont conclu des accords spécifiques -ou sont en passe de le faire- avec l’administration (Réseau Ferré de France, SNCF, Fédération Française de Golf et Agref) seront conviées à participer au comité de suivi.
(1) Les quatorze organisations professionnelles sont : Aéroports de Paris, l’Assemblée des communautés de France, l’Assemblée des départements de France, l’Association des éco-maires de France, l’Association des maires de France, l’Association des maires des grandes villes de France, l’Association des applicateurs professionnels de produits phytopharmaceutiques, l’Association française des directeurs de parcs et jardins et d’espaces verts publics, l’Association professionnelle des sociétés françaises concessionnaires ou exploitantes d’autoroutes ou d’ouvrages routiers, la Chambre syndicale de désinfection de désinsectisation et de dératisation, le gestionnaire du Réseau de transport d’électricité, l’Union nationale des entrepreneurs du paysage, l’Union des entreprises pour la protection des jardins et des espaces publics, Voies navigables de France.