En mai dernier, fleuristes et boulangers avaient dénoncé l’incertitude juridique entourant le sujet dans le code du travail (voir notre article ici : "1er mai : j’ouvre mon commerce ou pas ?"). En effet, ce dernier garantit que le 1er Mai est un jour obligatoirement chômé pour les salariés, tout en permettant une dérogation pour les entreprises ou services qui ne peuvent interrompre leeur activité, sans préciser la portée exacte de cette dérogation.

La proposition de loi – adoptée par le Sénat le 3 juillet 2025 – resserre la liste des secteurs qui bénéficieraient, par principe, de cette dérogation.

Il s’agit des secteurs qui travaillent traditionnellement le 1er mai  : les fleuristes, les jardineries, les boulangeries et autres commerces de bouche de proximité, ainsi que les théâtres et cinémas.
Les grandes surfaces ne seraient pas concernées par cette dérogation.

Le travail devrait reposer sur le volontariat des salariés, être formalisé par un accord écrit entre eux et l'employeur, et tout refus d'être présent ce jour-là ne pourrait donner lieu à aucune mesure discriminatoire, ni constituer une faute ou un motif de licenciement.