Innovation végétale Sinallagma : des ombrières écoresponsables avec structures réciproques

La jeune entreprise française Sinallagma a été créée il y a deux ans et demi par Vincent Bechtel. Cet ingénieur, passionné par le travail du bois, a effectué une formation en charpente avec les Compagnons du Devoir et du Tour de France. Il est également titulaire d'un DEA en urbanisme et aménagement obtenu à l’École nationale des ponts et chaussées et à l'École d’urbanisme de Paris.

Primées au concours « Les Prix de l’innovation » du Salon des maires dans la catégorie « Planification énergétique » les ombrières végétalisées ont été distinguées, car elles contribuent à lutter contre les îlots de chaleur urbains et bénéficient d'une conception écoresponsable. Elles sont réalisées à partir d'un assemblage en bois, construit sans vis ni colle. Ces ouvrages, garantis 15 ans, n'en restent pas moins très solides, même sur des longueurs de plusieurs mètres, car leurs structures encastrées, dites « réciproques », sont étudiées pour être autoportantes avec un poids parfaitement réparti.

Cette technique a été inspirée, entre autres, par des dessins d'étude réalisés par le grand Léonard de Vinci. Grâce à ce concept, les ombrières sont modulaires et personnalisables dans leur forme et leur taille, s'adaptant ainsi à tout type de projet (tonnelles, pergolas…). À ce titre, Sinallagma travaille avec des paysagistes prescripteurs auprès des particuliers ou bien des collectivités.

Le bois employé, du châtaignier venu de Bretagne, est lui aussi d'origine responsable. Des pièces artistiques personnalisées, en fer forgé, peuvent par ailleurs s'ajouter aux ombrières. Dans les structures épurées qui comporteraient moins de pièces en bois, l'entreprise propose de poser des cordages en chanvre naturel afin de faciliter l'installation des plantes.