En point d’orgue de son événement international Living City, composé de conférences prospectives sur les villes vertes de demain et qui se tenait au Jardin d’Acclimatation fin octobre à Paris , le groupe Husqvarna a présenté son nouveau concept nommé « Strix ». Ce projet futuriste incarne l’ensemble des technologies pouvant aider à améliorer la gestion écologique des espaces verts. Il s’agit d’une flotte de petits robots autonomes, ultramodulaires et multitâches, travaillant de façon coopérative dans les parcs.
De tous les côtés et même sur ses roues, le robot dispose de capteurs (sons, caméra à 360°, analyses du sol…).
Matériel et Paysage / Moteurs & Réseaux
Des véhicules porteurs autonomes, munis de plateformes de charge à induction pour les robots Strix.
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La base du robot se connecte à des outils interchangeables.
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Les robots pourraient être convoyés avec leurs accessoires par des véhicules porteurs autonomes, munis de plateformes de charge à induction. Les robots auraient d’abord une fonction de collecte très complète de données, permise par de nombreux capteurs et radars sondant l’environnement au-dessus et en dessous de la surface du sol : présence et identification de la faune (insectes, oiseaux…), détection de plantes invasives, d’obstacles et de déchets (branches, feuilles…), niveau de dioxyde de carbone, mesure d’humidité, de pH et de teneur en humus en sous-sol, taux d’infiltration…
Ce diagnostic complet, transmis en ligne sur smartphone ou tout autre appareil, permettrait aux gestionnaires d’évaluer la santé globale des espaces verts et l’état de la biodiversité afin d’optimiser les interventions d’entretien. Le travail des robots au sol pourrait aussi compléter les données d’analyse des systèmes satellitaires comme celui du programme Hugsi, développé par Husqvarna.
L'arrière du robot Strix dont la hauteur des chenilles se règle automatiquement lorsqu'il arrive sur le gazon.
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Les capteurs du robot pourraient détecter la présence de plantes invasives.
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Le robot pourrait sonder le sol pour analyser sa composition.
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Différents accessoires interchangeables pourront équiper le robot à l'avant.
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Un module d’intelligence artificielle permettrait en outre à ces machines, selon leurs observations du terrain, d’effectuer des tâches automatiques grâce à des outils interchangeables : tonte, coupe de bordure, évacuation de feuilles ou de graviers, réensemencement et fertilisation.
Les robots seraient fabriqués en aluminium et en plastique recyclé, avec un nombre de pièces limité pour réduire l’entretien, tandis que les outils pourraient être remis à neuf et reconditionnés. Enfin, les recharges s’effectueraient à l’énergie solaire. Voilà un projet qui, s’il se concrétise, aura tout pour plaire !
