Avec des vagues de chaleur précoces dès le 19 juin, des températures supérieures à 40 °C à plusieurs reprises, qui ont dépassé les 23 °C la nuit en Charente et en Dordogne, les records s’accumulent. Le mois de juin est le deuxième le plus chaud jamais enregistré, avec un déficit de précipitations de 30 % en moyenne sur le pays*.

De nombreux plants potagers, malgré les efforts et l’arrosage, ont souffert du stress hydrique, conduisant à des récoltes maigres et à une déception généralisée, tournée à la dérision sur les réseaux sociaux. Le découragement pourrait freiner l’enthousiasme pour la saison suivante dans un des rares segments à se maintenir correctement en distribution, touchant ainsi le marché des semences, des plants et des substrats.

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Un jardinage économe en eau

Pour relancer ce secteur en 2026, il sera crucial de rassurer les particuliers en mettant l’accent sur des solutions adaptées, comme des variétés plus résistantes à la sécheresse ou des techniques de jardinage économes en eau. La mise sous tension en eau phréatique a été 17 % plus importante qu’en 2024.

Le discours devrait être assumé et volontairement marqué : peut-on parler de potager zéro arrosage ? Il faudra sans doute en arriver là pour convaincre et se recentrer sur des familles moins sensibles : pomme de terre, ail, oignon, échalote, légumineuses, artichaut, maïs, aromatiques ligneuses. Il s’agira de montrer que l’adaptation est possible, transformant la frustration en une opportunité d’apprentissage, fun et accessible !

*Données Météo France.