2020 : FranceAgriMer tire le bilan final

C’est à l’occasion du conseil spécialisé « productions végétales spéciales », en visioconférence le 9 février dernier, sous la présidence de Dominique Boutillon, que FranceAgriMer a dévoilé une note de conjoncture contenant un bilan de la fin de l’année 2020 et les premiers chiffres de consommation pour l’année.

Une enquête « qui n’a pas vocation à être représentative de l’ensemble de la filière » mais qui, à partir d’un questionnaire envoyé à une dizaine de professionnels ayant différents métiers (producteurs, grossistes ou détaillants), a pour objectif de « faire res­sortir quelques éléments marquants et les tendances observés pour le secteur ».

Une baisse marquée, surtout en volumes

L’institut note que « l’incertitude de la situation du marché a entraîné des tensions dans les relations entre acteurs de la filière ». Il apparaît aussi que « la période de Toussaint a été la plus impactée par les mesures sanitaires ». On se souvient que le second confinement est entré en vigueur juste avant la fête des morts…

FranceAgriMer note aussi que le commerce a ensuite fonctionné par à-coups, mais que le temps clément et le confinement ayant donné aux Français des envies de jardiner ont somme toute permis de maintenir une certaine activité.

Les achats des ménages en végétaux d’ornement pour les onze premiers mois de 2020 ont aussi été dévoi­lés à cette occasion. Les premières grandes tendances dessinent :

- une baisse globale des achats de végétaux­ (ornement et potager) par rapport à la même période de 2019, en raison de la crise sanitaire : - 15 % en volume et - 10 % en valeur pour les végétaux d’ornement ;

- un recul plus marqué en volume pour les végétaux d’extérieur (- 17 %) et en valeur pour ceux d’intérieur (- 15 %) ;

- une diminution de 5 % en volume pour les végétaux à destination du potager, qui augmentent de 8 % en valeur ;

- un retrait de 9 % en volume et en valeur des achats pour la Toussaint.

Durant l’année, la grande distribution gagne des parts de marché sur la distribution spécialisée, les ventes dans les exploitations progressent également. Les achats par téléphone augmentent de 2,3 % en valeur. Ceux en ligne montent de 3,5 %.