De l’obligation de moyens à l’obligation de résultat

jusqu’ici, QualiPaysage quantifiait la « capacité à faire » des entreprises­. Désormais, l’organisme professionnel de qualification des métiers du paysage identifiera aussi leur « qualité », via un processus de labellisation.

Délivrés sous la tutelle du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, les labels concerneront huit corps de métier, parmi lesquels le génie écologique (notre photo), lancé au mois de janvier dernier et qui était très attendu.

Une dizaine d’entreprises sont déjà engagées dans le processus de candidature. Les évaluations sur le terrain seront effectuées à partir de critères­ communs et de caractéris­tiques spécifiques, propres à chacun des corps de métier, par des auditeurs d’Ecocert.

Exigible en marchés publics

Depuis la publication du décret du 1^er avril 2019 du Code de la commande publique*, les acheteurs ont la possibilité d’exiger la détention d’un label pour sélectionner leurs futurs prestataires.

Positionné depuis plus de vingt ans sur les enjeux de génie écologique et face à une forte demande des donneurs d’ordres couplée aux attentes croissantes des citoyens en faveur de la préservation des écosystèmes, QualiPaysage a choisi de lancer le label­ Génie écologique en premier. « Ce label est un signe fort en faveur des entreprises pour lesquelles les efforts sont enfin reconnus. C’est donc naturellement que nous avons souhaité commencer avec ce corps de métier », a expliqué Thierry Muller, président de QualiPaysage.

Il pourra être attribué à toute entreprise qui possède la qualification initiale Génie écologique et qui œuvre dans la restauration et l’entretien des milieux, le génie végétal, la bioépuration, etc.

*Article R 2111 -12.