Ce qui est pris n'est plus à prendre !
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Le 1er mai est désormais passé, la mi-saison est peu ou prou atteinte, et pour l'instant, les remontées de terrain montrent que les choses se déroulent plutôt bien pour les métiers du jardin. De quoi faire définitivement oublier 2013 et la classer au rang d'année noire ? Ce n'est pas encore certain, il reste à passer un mois de mai crucial chargé de ponts qui seront déterminants pour le commerce horticole et pour réaliser les chiffres de la saison, mais au moins, l'année est partie sur de bonnes bases, ce qui reste primordial pour le moral, tant des consommateurs jardiniers que des professionnels.
Bien sûr, tout n'est pas rose. Le panier moyen des consommateurs semble quelque peu en érosion, la recherche du prix le plus bas fait de plus en plus rage, parfois au détriment de la qualité. Mais les jardiniers n'ont semble-t-il pas perdu goût à leur hobby ni le chemin de leur fournisseur préféré. Une éventuelle sécheresse, qui a commencé à être médiatisée en avril, ne devrait guère avoir d'impact en ce printemps : à de rares exceptions près, les nappes phréatiques se sont largement rechargées au cours de l'hiver...
Reste à espérer que le « coup de frais » de ces derniers jours ne durera pas au-delà des fameux saints de glace (la semaine prochaine) et qu'il ne portera pas trop tort aux plantes des jardiniers les plus aventureux qui ont déjà mis en place des sujets bien fragiles pour la saison... Mais, globalement, les indicateurs, s'ils ne sont peut-être pas au vert total, n'en sont pas vraiment loin, et on ne peut que s'en réjouir : tout ce qui est pris n'est plus à prendre !
PAR PASCAL FAYOLLE
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