La nouvelle serre Richel Solar du groupe Richel, basé à Eygalières (13), a été présentée lors du Sival, à Angers (49), à la mi-janvier.
Pour la culture, le fabricant annonce une couverture avec un film à haute diffusion, un positionnement flexible des panneaux en toiture et un taux adaptable d’ombrage. L’autre avantage, c’est la production « d’électricité décarbonée ».

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Nombreuses combinaisons et configurations

À ce jour, cette serre plastique est d’abord proposée pour les fruits et légumes mais pourrait intéresser d’autres productions.

Elle concerne des abris à simple paroi, avec une option possible sur double paroi gonflable. Un atout : de nombreuses combinaisons et configurations possibles des panneaux en toiture.

Selon l’orientation de la serre, il peut être possible de retarder ou d'éviter le blanchiment saisonnier avec un ombrage suffisant l’après-midi pour éviter la surchauffe estivale (ombrage entre 16 et 42 %).

La configuration peut être d'une ligne de panneaux sur un ou deux versants, en deux lignes sur un même versant, ou en « ouvrants tracker ».

Selon la situation et les besoins des cultures, les panneaux peuvent aussi être placés en « ouvrants tracker ». (© O. Maillard)

Une étude, réalisée par un organisme indépendant à Agen (47) – avec une configuration de 32 % d’ombrage plein ouest – a montré que ce type de serre peut dépasser 20 mol/m2/j*, entre mai et août.

Avant le soleil au zénith, entre 55 % et 60 % de quantité de lumière est reçue par une plante dans une journée. On parle de DLI (Daily Light Integral). L’homogénéité lumineuse est estimée à 93 % et maximale le matin.

NB : les données concernent une serre standard de 9,60 m de la gamme Richel.

*Le DLI est exprimé en moles (mol) par mètre carré et par jour.