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Cordes et EPI Courant Vertical Living fête ses 200 ans aux RNA

Les salariés de Courant Vertical Living.

L'entreprise, spécialisée dans la fabrication de cordes et d'équipements de protection individuelle (EPI), a fêté ses 200 ans lors des Rencontres nationales d'arboriculture (RNA) qui se tenaient en juin dans le Maine-et-Loire.

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Rien de plus évident pour Courant Vertical Living que de venir fêter ses 200 ans aux Rencontres nationales d'arboriculture de la SFA, avec qui elle entretient un partenariat depuis une dizaine d’années. En effet, l’entreprise, spécialisée dans la fabrication de cordes et d'équipements de protection individuelle (EPI) dans les secteurs professionnels de l’élagage, des cordistes, des pompiers, des secouristes et des militaires, ainsi que dans le domaine des sports extrêmes, est basée à Angers (Maine-et-Loire). 

Pour l’occasion, l’ensemble du personnel de l’entreprise était convié le vendredi après-midi sur le site des championnats, avec un moment convivial en fin de journée. « Une entreprise qui reste dans la même famille durant 200 ans, cela reste exceptionnel ! », souligne Nicolas Courant, septième génération à présider aux destinées de la société.

Le stand de l'entreprise pour ses 200 ans. (© Y.H.)

Parmi les 35 salariés, dont 20 en production, plusieurs générations se côtoient, parfois même des parents et leurs enfants. Il n’existe pas d’école de cordier, la formation s'effectue en interne, avec un tuteur qui accompagne le nouvel arrivant durant 1 à 6 mois selon les postes. Le personnel est polyvalent et tourne régulièrement sur différentes tâches, ce qui rend le métier attractif. Pour preuve : le faible taux de renouvellement du personnel.

Nicolas Courant devant la tresseuse. (© Y.H.)

Durant toute la manifestation, l’entreprise présentait différents produits et animations, avec, en point d’orgue, une tresseuse qui n’a pas manqué d’attirer de nombreux arboristes fascinés de voir la fabrication d’un de leurs outils de travail les plus précieux. Une gageure lorsqu’on sait que la machine pèse près de 2 t et a nécessité la mise en œuvre d’un boîtier électrique spécial pour la faire fonctionner sur site.

Depuis plusieurs années, l’entreprise travaille sur l’isolation phonique et la cartérisation des machines, notamment des tresseuses qui sont les plus bruyantes (jusqu’à 95 dB sans protection), en partenariat avec la Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail (Carsat). Les salariés disposent également d’un suivi médical spécifique et de bouchons d’oreilles sur mesure.

 

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