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Tonte et fauchage Biodiversité : Amazone propose l'effaroucheur InsectGuard
La protection de la biodiversité devient une règle pour intervenir sur des zones protégées publiques ou privées. C'est particulièrement le cas dans certains Landers en Allemagne. Le constructeur Amazone a étudié et développé son système InsectGuard qui se monte en option sur ses tondeuses automotrices Profihopper.
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Le système Amazone InsectGuard (machines fabriquées en France dans l'usine Amazone de Forbach) est le fruit d'une étude conjointement menée par le constructeur et l'université d'allemande d'Hohenheim. Il est d'ores et déjà disponible.
L'objectif était de parvenir à préserver la biodiversité (population d'insectes) lors des opérations de tonte.
L'objectif était de parvenir à préserver la biodiversité (population d'insectes) lors des opérations de tonte.
L'InsectGuard est un accessoire qui se monte sur les tondeuses automotrices Profihopper de la marque. Il agit avant le passage de l'unité de tonte de la machine sur toute la largeur de travail. Son prix public atteint 2375 euros HT.
Cet effaroucheur utilise des doigts caoutchouc souples mettant en mouvement la végétation et permettant à plus de 95 % des insectes présents de s’envoler instantanément (étude université de Hohenheim, 2025).
Cet effaroucheur utilise des doigts caoutchouc souples mettant en mouvement la végétation et permettant à plus de 95 % des insectes présents de s’envoler instantanément (étude université de Hohenheim, 2025).
Le système agit en temps réel, en combinant :
- un ralentissement ciblé de la tondeuse limitant la vitesse de tonte fonction du stade végétatif des différentes espèces
- un dispositif d’effarouchement des insectes positionné 60cm avant le passage de l’unité de tonte qui les dévie hors de la zone de coupe.
Cette technologie permet de réduire la mortalité directe des insectes lors de la tonte de 46 % en moyenne mais pouvant atteindre 80% en fonction de la floraison des espèces, selon les résultats validés par l’Université de Hohenheim (rapport 2025).
Ces résultats sont d’autant plus significatifs qu’ils ne compromettent ni la qualité du travail ni le rendement horaire de travail du matériel concerné. En effet, la perte de productivité mesurée reste inférieure à 2 %, un niveau jugé acceptable par les professionnels du secteur.
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