Meuzac, Haute-Vienne Minerva Oil : 90 ans avec un outil de travail exceptionnel
L’entreprise familiale Minerva Oil, spécialisée dans l’industrie du graissage et des lubrifiants, a fêté ses 90 printemps en 2024. Nous avons visité ses installations dans le village de Meuzac (Haute-Vienne), où l’automatisation et la robotisation des opérations sont de plus en plus poussées.
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Meuzac, Haute-Vienne, quelques heures d’arrêt. La commune au sud de Limoges et au nord d’Uzerche mérite une pause pour découvrir les installations de Minerva Oil, entreprise sise dans ses murs depuis presque un siècle. Après les ravages de l’incendie d’octobre 2017 qui avait entièrement effacé les locaux1, Minerva Oil, sous l’impulsion de son dirigeant, Olivier Lafarge, et de ses équipiers, a relevé le défi de repartir sur le site historique dépollué, réaménagé, sécurisé et entièrement rebâti. Dans un environnement paysager accueillant, son architecture incite à le découvrir. Le hall d’exposition est à lui seul un témoin du passé de l’entreprise, de ses secteurs d’activité ancien et actuel, de son engagement dans les sports auto et moto, ainsi que dans le domaine de la lubrification des moteurs de compétition.
De la compétition à tous les étages professionnels
Pour fêter son anniversaire, la société a convié en octobre 2024 quelque 230 clients à Meuzac, pour une visite de son site (avec une étape plaisir à la table du chef meilleur ouvrier de France David Boyer, organisée au musée national des porcelaines Adrien-Dubouché, privatisé pour l'occasion), puis, dans la foulée, de l’autre côté des Pyrénées, à Barcelone. Au menu : gastronomie, tourisme, rire avec l’humoriste Olivier de Benoist, découverte du circuit de Catalogne et du Grand Prix GT2 avec arrêt dans les paddocks (deux voitures Minerva Oil impliquées ce jour-là, une Mercedes et une Lamborghini, dont une a terminé première sur le podium) et, enfin, vue sur les courses, nautiques celles-là, de la Coupe de l’America et des bateaux engagés. La marque, sponsor de plusieurs équipes dans les sports mécaniques auto et moto (piste, rallye, enduro, motocross), est toujours dans une course. « L'une de nos voitures est championne de France de rallye en R2 », confie Olivier Lafarge, en précisant avoir démarré l'achat de voitures de compétition en 2010, lesquelles sont impliquées dans différentes catégories et exploitées par des écuries. Après deux à trois ans, les bolides sont revendus ou conservés et exposés dans le hall de Meuzac. Le jour de notre visite, on pouvait y voir une Mercedes et une Ferrari, mais aussi de nombreuses motos de cross ou d’enduro.
(©Moteurs & Réseaux)
L'exportation à la vent en poupe
L’exportation progresse. Elle atteint 8 % du chiffre d’affaires en 2024, contre 6 % l’année précédente et 2,7 % en 2021. L’Afrique de l’Ouest constitue l’une des zones géographiques à fort développement. L’entreprise est fortement représentée dans les réseaux de revendeurs professionnels et les groupements d’achat de la motoculture et des agroéquipements. Elle est aussi présente dans certaines grandes enseignes de bricolage (GSB), telles que Mr. Bricolage et Les Briconautes (centrale Le Club). L'entreprise a révisé cette année certains de ses prix à la baisse afin de répercuter auprès de ses clients celle qui a touché les marchés de certains composants.
(©Moteurs & Réseaux)
(1) Voir notre article paru dans Moteurs & Réseaux no 62 (nov.-déc. 2018), p. 20.
Pour en savoir plus, un article plus développé sur l'entreprise a été publié dans Moteurs & Réseaux 112 daté mars-avril 2025
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