Les inventeurs de cette scie à chevalet pour tronçonneuse, Jean-Daniel Michon et Dorian Moiroux, ont eu l’idée de construire un châssis métallique disposant d’un chevalet à bascule sur lequel il est possible de fixer une tronçonneuse conventionnelle, pour ne pas avoir à la porter. Une fois la bûche calée sur le chevalet, celui-ci est basculé sur la lame de la machine qui coupe ainsi des bûchettes.
Les retours de terrain ont permis aux inventeurs d’obtenir un produit abouti en matière de confort et de sécurité. Le modèle premium, le plus professionnel, possède un système de fixation principal de la tronçonneuse doté d’une vis de bridage qui immobilise totalement le guide de chaîne. Une fixation secondaire ajoute une assise de maintien à la machine qui est attachée solidement avec une bride de sécurité. Le guide de la tronçonneuse est par ailleurs inséré dans un fourreau laissant le frein de chaîne accessible.

Pour contrôler l’accélération de la machine, une pièce à ressort, placée sur sa gâchette, est reliée par câble à une poignée qui tombe sous la main de l’opérateur manipulant le chevalet, un dispositif similaire en somme au fonctionnement d’une poignée à frein sur un vélo. Les bûches sont fermement maintenues par une pince à bois durant la coupe, dont le réglage s’effectue à l’aide d’une butée graduée de 20 à 50 cm.
Lorsque le chevalet bascule pour effectuer la coupe, il revient automatiquement à sa position initiale avec un système de ressort. Rapidement démontable, la scie à chevalet nécessite un faible espace de stockage, se transporte dans un petit véhicule et se déplace facilement avec son châssis roulant. Elle est garantie dix ans.
