Spécialiste et distributeur reconnu du marché des semences à gazon pour les professionnels et le grand-public, le groupe DLF semble aujourd'hui marquer une belle avancée dans la connaissance et l'amélioration des espèces et variétés de gazon tolérantes à la sécheresse.
En collaboration avec l'université de Copenhague au Danemark, DLF a en effet mis au point un protocole de test avec une installation innovante nommée "Radimax". Elle permet de photographier les racines de gazon jusqu'à 3 m de profondeur et ainsi de mesurer leur évolution en période de stress sachant que les graminées sont placées dans des conditions de sécheresse contrôlées.

Ce nouveau dispositif permet donc d'observer ce qui se passe au plus profond du sol, une zone qui était plutôt complexe à étudier jusque-là. Il renseigne ainsi de façon précise sur la capacité de croissance des racines et la profondeur qu'elles peuvent atteindre, mais aussi sur la masse et l'architecture qu'elles développent. Des critère essentiels pour déterminer la faculté d'une espèce ou d'une variété à résister à un stress thermique et hydrique.
L'enjeu pour DLF est de mettre en avant auprès des responsables de terrains de sport, parcours de golf et parcs et jardins, des variétés à gazon dont la résistance à la sécheresse répond aux enjeux du réchauffement climatique. Les épisodes de chaleur intense et de sécheresse sont en effet toujours plus fréquents et étalés dans le temps. Cela porte bien évidemment atteinte à l'aspect esthétique des pelouses et complique le travail d'entretien du gazon pour les gestionnaires.

« Nos sélectionneurs ont déjà identifié un certain nombre de variétés dont la tolérance à la sécheresse est importante », déclare ainsi la direction scientifique de la R&D chez DLF. Parmi ces variétés "validées", citons les Ray-grass tétraploïdes Fabia et Tetradry ou bien encore les fétuques élevées Armani, Bullseye, Essential ou Sencilia.