Sa réhabilitation nécessite un investissement entre 2 et 2,5 M€. L'idée est d'y industrialiser le reconditionnement de machines complètes et de composants, une activité que Noremat pratique depuis quelque temps. Chaque année, l'entreprise conditionne en moyenne 200 débroussailleuses. Conformes à la réglementation en vigueur, celles-ci sont ensuite remises sur le marché avec une garantie.

"Nous voulons utiliser cette activité comme un vivier qui nous permettra de former du personnel expert. Notre centre de Toul se destine à être ouvert à d'autres partenaires et mutualisé", explique Christophe Bachmann, dirigeant de l'entreprise. Il évoque par ailleurs le réseau Envie, spécialisé dans l'insertion par un retour à l'emploi durable, mais également les collectivités locales et les centres de formation.
Le partage s'effectuera certainement aussi avec d'autres constructeurs de la région. Des contacts ont été pris auprès du constructeur de balayeuses de voirie Mathieu (groupe Fayat), installé à Toul, et de membres partenaires de Noremat au sein du réseau Conquest, à l'image d'Etesia.