Recherche Innovation versus consommation
Une étude menée par l'Inra et la Toulouse School of Economics montre que dans le cas de la tomate fraîche l'innovation en matière de produit ne stimule pas la consommation, comme cela est vérifié pour les produits manufacturés.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Une étude menée par l'Inra et la Toulouse School of Economics montre que dans le cas de la tomate fraîche l'innovation en matière de produit ne stimule pas la consommation, comme cela est vérifié pour les produits manufacturés.
L'étude révèle que de 1990 à 1996, date d'arrivée des tomates-grappe et des tomates-cerise, la demande en tomate fraîche était stable en France. À partir de 1996, le volume décroît.
La part de marché de la tomate-grappe a fortement augmenté, mais au détriment de la tomate ronde.
La consommation de la tomate-cerise a cru également, de façon « autonome », tout en restant marginale, notamment à cause de son prix élevé.
Cette substitution par des nouveaux produits plus chers a pesé négativement sur la demande. Cette « cannibalisation » intervient lorsqu'un produit nouvellement introduit sur le marché est trop peu différencié par rapport à ceux déjà présents dans la même gamme.
V.V.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :