Le jury, composé de chercheurs, de naturalistes, d’urbanistes, de praticiens et de spécialistes de la nature en ville, a été séduit par les initiatives de la capitale languedocienne en faveur d’une politique urbaine écoresponsable. La ville a notamment créé un guide, baptisé Aura (Améliorer l’urbanisme par un référentiel d’aménagement), qui fournit les clés pour évaluer la durabilité d’un projet d’aménagement et son impact sur l’environnement. Elle a aussi mis en place, dans le cadre du programme Réseau Vert, un corridor écologique de 42 km autour de la ville qui relie les espaces naturels entre eux et favorise les déplacements doux. Une autre opération, appelée « Jardin DeMain », a pour but de réaménager un espace commun avec les habitants d’un quartier en 24 heures, pour en faire un lieu de convivialité et de richesse biologique.
Aux côtés de Montpellier, cette seconde édition a également distingué Saint-Orens-de- Gameville ( Haute-Garonne), dans la catégorie des villes de 2000 à 20 000 habitants, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), dans la catégorie des villes de 20 001 à 100 000 habitants, Toulouse (Haute-Garonne), dans la catégorie des villes de plus de 100 000 habitants, Dunkerque- Grand-Littoral (Nord), dans la catégorie des communautés urbaines et d’agglomération. Enfin, Maurecourt (Yvelines) reçoit le Prix Natureparif, décerné à une collectivité francilienne, et Condette (Pas-de-Calais) le Prix Coup de coeur du jury.
Le concours Capitale française de la biodiversité 2011 est soutenu par la Commission européenne et se déroule simultanément dans quatre autres pays (Allemagne, Espagne, Slovaquie et Hongrie).